Radiofréquence

Le but de la radiofréquence

Remettre en tension la peau relâchée du visage (ovale, cou, bajoues) ou même du corps (ventre, bras etc..).

Le principe de la radiofréquence

En vieillissant, la raréfaction des fibres de collagène de la peau, entraine un relâchement de celle-ci, avec perte d’élasticité.
Le passage sur la peau d’un courant électrique à haute fréquence va chauffer le couches superficielles (épiderme et derme superficiel) en laissant intacts les tissus sous jacents qui comportent les éléments vasculo-nerveux.

Le réchauffement des fibres de collagène va entrainer une rétraction, résultat la peau se retend. Par ailleurs, cette stimulation par la chaleur va produire une régénérescence des fibres de collagène en stimulant leur production.

Au fur et à mesure des séances, on observe une amélioration de l’élasticité cutanée ainsi qu’une diminution des rides.

Par la suite il existe un effet à long terme sur le relâchement cutané par production secondaire de collagène par les fibroblastes stimulés.

Son application

Nous avons aujourd’hui à notre disposition des machines dites bi ou tri polaires qui autorisent des puissances élevées sans risques de brulures. On peut désormais répéter les séances à intervalles réguliers afin d’obtenir un résultat identique au « thermage » mais à des coûts inférieurs.
On appelle cela le « skin surfing ».

Au moyen d’une pièce à main posée à même la peau, on fait passer un courant de très haute fréquence à travers celle-ci. Le patient ressent alors une sensation de chaleur délivrée durant un temps très court (on parle de tir).

Il peut être parfois nécessaire d’appliquer une crème anesthésiante avant la séance. Certains appareils étant équipés d’un système de refroidissement évitant ainsi toute sensation douloureuse.
Le traitement classique débute par 3 séances espacées d’une semaine, puis 3 autres séances à environ 3 semaines d’intervalle et enfin comptez 2 séances d’entretien en moyenne par an, sachant que selon les zones traitées 5 à 10 séances sont parfois nécessaires.